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Ponsson : « Il faut que je prenne mes marques sur ma nouvelle machine »

Friday, 22 May 2015 08:15 GMT

Le rookie français poursuit son apprentissage avec le Team Pedercini ce week-end à Donington Park.

 

Christophe Ponsson a changé d'équipe en Italie pour l'équipe Pedercini Kawasaki. Après un premier week-end difficile sous ses nouvelles couleurs, Ponsson se concentre désormais sur l'épreuve à Donington, un tracé qu'il apprécie particulièrement.

À Imola, Christophe Ponsson découvrait sa toute nouvelle structure, l'équipe Kawasaki Pedercini. Après quelques différends avec l'équipe Grillini, Ponsson a opté pour cette nouvelle équipe. Coéquipier de David Salom qui dispose d'un soutien usine, pour Ponsson, l'objectif était de découvrir sa nouvelle équipe ainsi que sa nouvelle Kawasaki ZX-10R.

Nouvelle équipe, nouveau staff, n'est-ce pas compliqué de changer en milieu de saison ? 

J'ai été très bien accueilli par l'équipe Pedercini. Ils étaient ravis de voir arriver un jeune nouveau pilote à leurs côtés. Je dispose d'une machine d'un niveau supérieur à celle que j'avais en début de saison. Elle s'approche des Kawasaki officielles. Malheureusement, le week-end a mal débuté avec une grosse chute dès la première séance libre : l'électronique nous a joué un mauvais tour et la moto n'a pas voulu s'arrêter en ligne droite, j'ai donc dû sauter de la moto. Dès la FP1, nos espoirs de faire un bon premier week-end se sont envolés puisque nous n'avons pas pu récupérer quoique ce soit sur la moto. J'ai continué le week-end au guidon d'une Kawasaki EVO 2014. Tous ces facteurs n'ont pas conditionné l'épreuve comme nous le voulions.

Concernant le matériel, disposes-tu de la même Kawasaki que David Salom ? 

Non, je n'ai pas la même machine que Salom. La sienne est similaire à celles de Sykes et Rea. Je n'ai pas encore ce modèle, mais il s'en rapproche beaucoup et c'est bien différent de ce que j'avais dans mon ancienne équipe.

Connaissais-tu David Salom avant ton arrivée dans l'équipe ?

Non, je ne le connaissais pas. C'est quelqu'un de très sympathique. Avec tout ce qui s'est passé à Imola, il a compris que c'était compliqué pour moi. Plusieurs fois en piste, il m'a aidé en me donnant sa roue. Encore aujourd'hui, il m'a encore proposé de m'aider. Il reste le troisième pilote officiel Kawasaki et je suis le second pilote de l'équipe Pedercini. Nos méthodes de travail sont donc différentes.

Malgré cette grosse chute, comment s'est passé le reste du week-end en Italie ? 

Après ma chute en FP1 durant laquelle la moto a été détruite et la FP2 durant laquelle je découvrais une nouvelle machine, il fallait que je fasse le maximum en FP3 pour sauver ma place en Superpole. En Superpole, j'ai tiré tout droit sur l'une des chicanes durant mon tour rapide. Vendredi et samedi, rien n'a pu nous faire sortir la tête de l'eau. Sur la première course, j'ai marqué deux points et étant données les circonstances, c'était vraiment bienvenu. Nous avons ensuite débriefé correctement avec l'équipe afin de préparer au mieux la deuxième course. Nous avons donc changé beaucoup d'éléments sur la moto afin de régler le problème de l'arrière qui chassait. Sur les trois tours que j'ai réalisés sur cette course, je me sentais déjà beaucoup mieux. Après ces trois tours, le support de l'étrier de frein arrière a cassé. Je me suis retrouvé avec l'étrier qui pendait et qui tapait sur le bras oscillant. J'ai dû abandonner.

En tires-tu des éléments positifs ? 

Ce n'est pas évident de dresser un bilan positif de ce week-end. Le seul point intéressant est que je dispose désormais de personnes compétentes et motivées autour de moi. La structure est plus professionnelle. C'est un bon point pour moi. Il faut maintenant que je prenne mes marques dans le box et sur ma nouvelle machine. Tout va dans la bonne direction, mais pour le moment, il n'y a encore rien de vraiment concret en piste.

Demain commence l'épreuve à Donington, un tracé que tu apprécies et que tu connais par ton passage en BSB, que ressens-tu à l'entame ce week-end britannique ? 

Après Imola, je me suis dit qu'il fallait prendre cette première épreuve avec l'équipe comme un premier coup d'essai. L'épreuve ne m'a rien apporté et je préfère la mettre derrière moi. Je suis content d'arriver sur ce circuit que j'apprécie beaucoup. J'y ai couru la saison dernière en BSB en tant que wildcard. Je dispose d'une nouvelle moto avec des très bonnes pièces. Maintenant, il faut tout mettre en place pour enfin s'exprimer. Demain sera à la fois une journée découverte, mais il ne faudra pas tarder, car les trois séances libres auront toutes lieu le vendredi.