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« Ces petits détails peuvent faire une grande différence… » - Vierge se réjouit des nouveautés Honda

Thursday, 23 March 2023 17:16 GMT

Au cours de l’une des journées d’essais les plus productive, Vierge est convaincu que son podium de Mandalika pourrait bien être le premier d’une longue série après ces deux jours d’essais à Aragon.

Xavi Vierge (Team HRC) a réalisé deux journées d’essais positives sur le MotorLand d’Aragon. L’Espagnol, qui a décroché son premier podium en Championnat MOTUL FIM World Superbike à Mandalika, s’est directement mis dans le rythme sur le tracé espagnol. Il a été constamment - et peut-être sans surprise - le pilote le plus rapide des deux jours en matière de vitesse de pointe : flashé à 315.8 km/h le mercredi matin.

Au cours de ces deux journées, Vierge a pu tester de nombreuses pièces, à commencer par un nouvel échappement le premier jour, même si des essais supplémentaires sont nécessaires pour en déterminer les avantages. Quoi qu’il en soit, il ne s’agit pas d’une nouveauté révolutionnaire, mais d’un moyen d’augmenter la puissance en sortie de virage. Le deuxième jour, un nouveau renfort de châssis a également été utilisé, plus rigide, pour tenter d’apporter plus de stabilité à l’accélération.

À la fin de la première journée, Vierge était satisfait : « Nous sommes partis d’une configuration de base et d’une moto que nous connaissions. Nous avons essayé le nouvel échappement et il y a eu des résultats positifs, bien sûr, mais comme toujours, nous avons essayé beaucoup de choses et il est important d’analyser toutes les données afin d’avoir une vision claire pour le deuxième jour. Nous travaillons à trouver une meilleure connexion avec l’accélérateur. Je pense que nous avons un bon rythme de course, mais sur les tours rapides, nous manquons un peu d’efficacité. Il semble que nous ayons trouvé des points positifs, ce dont je me réjouis. »

En testant le nouveau système de freinage, Vierge était une fois de plus satisfait de ses performances en piste et a expliqué à quel point c’était important : « Nous sommes toujours sur une corde raide - dès que la piste change, ou que l’adhérence change, ou même que les pneus changent d’une course à l’autre s’ils ont des mélanges différents, nous devons changer notre base de façon assez importante. C’est difficile pour nous. Ce que nous visons, c’est une plus grande marge de manœuvre, de sorte que nous n’ayons pas besoin d’être toujours aussi précis. Dans un Championnat du Monde, avec de nombreux circuits différents, de nombreuses conditions différentes, il est difficile de toujours trouver la configuration parfaite, alors si nous pouvons trouver une base standard qui fonctionne plus ou moins dans toutes les conditions, cela nous aidera beaucoup. »

À propos de la deuxième journée en général, Vierge a salué les efforts de l’équipe : « La journée a été très productive pour nous. Nous nous sommes concentrés dans la matinée sur le nouvel échappement et sur le cadre avec les nouveaux renforts, pour voir la différence. Honnêtement, je suis très heureux. Honda travaille très dur sur les petits détails - à ce niveau, ces petits détails peuvent faire une grande différence. Nous avons fait un pas en avant. Notre rythme a été très élevé toute la journée. Ce matin, avec le pneu dur - même problème, normalement avec le pneu dur et le SCX, je suis beaucoup plus rapide avec le SCX, j’ai du mal à aller vite avec le pneu SC0. Aujourd’hui, j’ai gagné environ huit dixièmes avec ce pneu, c’est donc une grande amélioration. »

En ce qui concerne Barcelone et la perspective d’un manque d’adhérence - quelque chose avec lequel il a lutté par le passé, l’Espagnol d’ajouter : « Le problème à Barcelone, pour moi, n’est pas le manque d’adhérence ; c’est que vous avez beaucoup de grip, mais seulement pour quelques tours. Donc, si vous utilisez ce grip supplémentaire, vous détruisez le pneu et vous ne pouvez pas parcourir toute la distance de la course. L’année dernière, nous avons eu beaucoup de mal lors de la première course, mais nous avons compris dimanche comment gérer les pneus. Ce fut l’un de mes meilleurs week-ends. L’Australie, où les pneus étaient très durs, a été pour moi un exemple d’absence d’adhérence. Je pèse un peu moins lourd qu’Iker, donc mon problème était que j’avais du mal à faire fonctionner le pneu. Mais à Mandalika, par exemple, même avec une trajectoire étroite, il y a tellement d’adhérence que je peux m’adapter à la moto et en tirer le meilleur parti. Ce que nous recherchons avec les nouveautés, c’est aussi de minimiser nos points faibles, disons. »

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