Troisième épreuve de la saison et Mathieu Marchal concrétise en Italie. Classé premier pilote français à l’issue de la course, Mathieu Marchal dresse un bilan positif de ce week-end italien. Malheureusement, bien que premier pilote français au classement avec la 11e position, Mathieu Marchal ne pourra pas assister à la prochaine épreuve du Championnat d’Europe STK600 sur le circuit de Portimao. Faute de budget, le Français repousse son retour à la compétition à une date ultérieure. 

Mathieu Marchal :

« C’est un week-end qui s’est plutôt bien passé. Imola est un beau circuit sur lequel je m'étais déjà fait plaisir la saison passée. Il y a beaucoup de dénivelés et de passages rapides qui mettent la moto en contrainte. Nous avons beaucoup de plaisir à piloter ici. Il y a toujours énormément de pilotes italiens ici donc c’est toujours compliqué d’aller très vite. »

« Malheureusement, le budget ne me permet pas de continuer la saison. Je suis donc arrivé sur le circuit sans aucune pression particulière en me disant que c’était peut-être déjà ma dernière course de la saison. Une partie de ma famille et beaucoup de mes amis avaient fait le déplacement donc autant prendre le maximum de plaisir sur la moto. »

« La première séance s’est bien passée et j’étais à l’aise sur la moto. La deuxième séance était dans la même dynamique. Je roulais plus vite et les écarts se réduisaient. Je savais que pour les qualifications j’étais en mesure de faire quelque chose. Je me qualifie en 13e position. Le but était de faire le maximum dès le départ en essayant de suivre le groupe de tête. »

« Malgré la température et les pneus qui se dégradent rapidement ici, il ne fallait pas partir à la faute. J’ai pris un bon départ et je vire 11e dès le premier virage. Dans une chicane lente, mes doigts ont buté sur la garde de mon frein. J’ai donc loupé un freinage et j’ai tiré tout droit. Placé 18e, j’ai entamé une remontée jusqu'à la 11e position. C’est vraiment dommage de ne pas aller à Portimao qui est un circuit que j’apprécie. Nous essaierons de réunir le budget pour les courses suivantes. Mais très honnêtement, je ne suis pas en mesure d’en dire plus maintenant et mon avenir est très incertain. »