Bien que le Championnat du Monde MOTUL FIM Superbike ait déjà commencé, Bradley Ray (Yamaha Motoxracing WorldSBK Team) attend de faire ses débuts à Assen à l’occasion de la troisième manche, puisqu’il ne participera qu’aux épreuves européennes de la saison. Il était présent au test d’Aragon et bien qu’un problème l’ait empêché de rouler pendant une journée et demie, il a tout de même réussi à boucler 43 tours pendant les quatre dernières heures pour terminer à un peu plus de deux secondes du meilleur temps de Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK).

 

« Nous avons connu un petit problème le premier jour et nous avons dû faire avec ce que nous avions pour le corriger le deuxième jour. Au début du deuxième jour, nous avons rencontré un problème d’électronique qui m’a empêché de rouler le matin. C’était bien de prendre la piste et après avoir lutté un peu au début, nous avons fait un grand pas en avant avec la moto, un grand changement, et je me suis senti beaucoup plus à l’aise d’emblée, et je suis heureux que nous allions dans cette direction. J’aurais aimé avoir deux jours pour comprendre toute l’électronique comme le traction control, le frein moteur et l’anti-wheelie, j’ai juste besoin de plus de temps pour comprendre comment tout cela fonctionne et les choses que l’on peut faire avec. C’est complètement fou comparé au BSB ! Le châssis est maintenant au point et je pense que je peux me concentrer davantage sur l’électronique. »

 

« Le grand changement a porté sur la géométrie de la moto ; j’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose à l’avant. La façon dont je pilote et la façon dont la Yamaha est conçue ne me donnaient pas cette sensation ou ce retour d’information, alors nous avons fait un grand changement pour savoir dans quelle direction aller. Le changement était la direction dont j’avais besoin et je me suis senti bien tout de suite et j’ai eu le sourire tout au long, donc je suis positif. C’est dommage pour la première journée et demie, mais je ne peux pas blâmer l’équipe ; ils ont travaillé toute la nuit pour tout préparer pour aujourd’hui, alors j’espère que nous aurons des choses différentes pour le test de Barcelone. »

 

Ray était le seul représentant Yamaha présent au MotorLand Aragon, les équipes Pata Yamaha Prometeon WorldSBK et GYTR GRT Yamaha WorldSBK ne reprenant la piste qu’au test de Barcelone. Ray a pu signer un chrono en 1'51.716, à seulement 2.304s de Rea, leader, et à 2.203s d’Alex Lowes (Kawasaki Racing Team WorldSBK), quatrième, qui ont tous les deux bouclé plus de 100 tours au cours des deux jours.

 

Ray a expliqué sa stratégie dans l’après-midi en précisant qu’il s’agissait d’affiner les réglages à son goût plutôt que de faire un long run avec une moto qui n’est pas encore tout à fait la sienne : « Nous n’avons fait que des petits runs de cinq ou six tours, en faisant des changements, en repartant, en essayant de comprendre ce qui s’était passé. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de faire de longs runs de course parce que je n’ai pas de moto qui me permette d’avoir un retour d’information. J’ai besoin de mettre au point la moto, l’électronique et tout le reste, de sorte que lorsque je me sentirai à l’aise, je pourrai commencer à travailler sur des courses plus longues. Pour l’instant, nous ne faisons qu’effleurer le sujet. L’équipe essaie de me comprendre en tant que pilote et de savoir ce dont j’ai besoin au niveau de l’électronique et de la moto. Il y a donc beaucoup à faire en deux jours à Portimao et en une demi-journée à Aragon. Nous avançons dans la bonne direction. »

 

En ce qui concerne la différence entre les électroniques, Ray d’ajouter : « J’ai juste besoin d’un peu de confiance et de compréhension. En BSB, vous pouvez changer certaines choses concernant le frein moteur et les cartographies d’accélération, mais vous avez quelques maps et c’est tout. Ici, c’est beaucoup plus poussé que ce à quoi je suis habitué et il s’agit de comprendre que si je rencontre un petit problème, je peux probablement le résoudre avec le frein moteur. J’ai hâte d’être à Barcelone, car il sera vital pour moi d’y passer deux jours et d’obtenir de bonnes données. Ensuite, nous irons à Assen. »

 

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