GUIDE DU CIRCUIT : Davies et Montella donnent les clés de l'avant-dernière piste de l'année, le Circuito Estoril
Wednesday, 8 October 2025 05:45 GMT
Du virage 1 à la Parabolique Ayrton Senna, découvrez les secrets de la piste aux côtés des pilotes actuels et anciens du WorldSBK.
À quelques jours du Round EICMA d'Estoril, le Championnat du Monde MOTUL FIM Superbike est impatient d'être sur l'asphalte du Circuito Estoril, pour ce qui sera la onzième des douze étapes de la saison 2025. En prévision de ce qui s'annonce comme une manche décisive, les pilotes du WorldSBK, du WorldSSP et du WorldSSP300 étudient chaque détail du tracé… et vous pouvez désormais le faire aussi.
VIRAGE PAR VIRAGE : Un tour du circuit avec Chaz Davies et Yari Montella
Le circuit comporte neuf virages à droite et seulement quatre à gauche. Les pilotes abordent la ligne droite avant un virage n°1 serré, suivi de quelques mètres de ligne droite jusqu'au virage n°2, puis un virage n°3 également à droite. Après la première épingle, les pilotes abordent le premier virage à gauche, puis la deuxième épingle consécutive, aussi appelée virage VIP. La sortie de ce virage mène à l'intérieur de la piste, une longue ligne droite qui comprend un léger virage à droite au virage 5, avant l'un des points de freinage les plus violents, le virage 6. De plus, la « Parabolique intérieure » est la zone désignée pour purger la pénalité Long Lap.
LA PARTIE LA PLUS TECHNIQUE : Là où le temps se gagne ou se perd
L'approche du virage 7, « Orelha », est en descente et précède la partie la plus lente et la plus technique du circuit, entre les virages 8 et 10. Chaz Davies, ancien pilote légendaire et rival de Jonathan Rea (Pata Maxus Yamaha), nous guide dans cette portion délicate du circuit : « Au virage 8, je me préparais déjà pour le virage 9, un gauche très serré. Les changements de direction sont si rapides qu'on ressentait un coup de fouet à l'arrière, ce qui déstabilisait la moto dans la chicane des virages 9 et 10. Ces coups de fouet pouvaient tout faire perdre : on se retrouvait un peu large, on ne pouvait pas ouvrir les gaz, le changement de direction était lent, et on devait perdre du temps dans le virage à droite du virage 10, déjà trop serré. Il fallait donc préparer le virage tôt pour trouver la bonne trajectoire et ne pas perdre de temps.»
Après cette section technique, les pilotes peuvent à nouveau accélérer, la piste s'ouvrant sur les derniers virages, plus rapides, plus longs et présentant une pente caractéristique. Bien que les vitesses soient plus élevées dans cette section, Yari Montella (Barni Spark Racing Team) estime que trouver la bonne trajectoire est tout aussi crucial : « Je pense que tout le dernier secteur, du virage 8 au 13, est difficile car il faut suivre une seule trajectoire, et si on rate le premier virage, on perd du temps sur tout le secteur. Dans cette section, on a deux types de virages complètement différents : une chicane serrée, suivie d'un très long virage à droite, puis d'un gauche rapide, et un très long dernier virage à droite, où il n'est pas facile de trouver la bonne trajectoire. Il faut une bonne sortie pour affronter la ligne droite principale, qui est très longue.»
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