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La saison 2022 du Championnat MOTUL FIM Superbike a enfin commencé le week-end dernier. Avec tout le spectacle en piste, il y a eu de nombreux sujets de discussion une fois que la poussière est retombée, avec des pilotes commentant leurs combats sur la piste, leurs émotions du succès, ainsi que quelques révélations importantes qui pourraient avoir un impact sur les Rounds à venir. Les pilotes parlent de leur combat sur la piste, de leurs émotions liées au succès, ainsi que de quelques révélations importantes qui pourraient avoir un impact sur les prochains Rounds.

 

Álvaro Bautista (Aruba.it Racing - Ducati) : « Personne n’est imbattable, je me sens mieux maintenant que dans toute ma carrière »

 

Alvaro Bautista a réalisé un doublé dimanche pour son retour chez Ducati. Il a cependant nié être imbattable : « Personne n’est imbattable, mais comme je l’ai dit hier, j’ai juste fait la course, obtenu le résultat et commencé à construire la confiance et une bonne base pour le Championnat. Dans la Course Superpole, je me suis dit “OK, essayons !” et je me suis senti un peu plus libre, donc j’ai attaqué dès le début pour trouver mon rythme. J’ai poussé jusqu’à la limite de la piste, je n’ai jamais essayé de prendre plus de risques. Mais personne n’est imbattable. » 

 

« Après la Superpole, j’ai réalisé que je pouvais donner le meilleur de moi-même et montrer aux gens que je suis bien là, et que je veux aller plus loin. Je cherchais la limite dans chaque virage, mais sans la dépasser. Il y a trois ans, j’étais très, très proche de la limite et il était facile de la dépasser. Maintenant, j’ai plus de marge avant la limite. Je me sens mieux maintenant que dans toute ma carrière… physiquement, mais aussi mentalement. »

 

Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha with Brixx WorldSBK) : « Nous sommes revenus à l’ancienne électronique… Je pense que nous reviendrons complètement à la moto de 2021 »

 

L’un des sujets les plus chauds concernait Toprak Razgatlioglu, Champion en titre, qui est revenu à son ancien package électronique, et a émis l’hypothèse que lui et son côté du team pourraient revenir à l’ancienne moto à Assen : « Nous sommes revenus à l’ancienne électronique ce week-end, car je me sens beaucoup mieux avec l’ancienne, la nouvelle est bonne, mais, dans certains domaines, je me sens mieux avec l’ancienne. Peut-être que nous allons revenir aux anciens réglages pour Assen, mais nous verrons. Nous verrons à la prochaine course. L’année dernière, la course d’Assen n’a pas été bonne pour moi. Je pense que nous pouvons revenir très fort et aussi, je pense que nous reviendrons complètement à la moto de 2021, car elle se comportera beaucoup mieux sur ce circuit. » Pour en savoir plus, cliquez ici.

 

Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing - Ducati) : « Je ne me plains pas… c’était de l’adrénaline pure »

 

Dans la Course Tissot-Superpole, Michael Ruben Rinaldi et Jonathan Rea ont livré une lutte fantastique, au cours de laquelle l’Italien a brandi sa main en l’air à un moment donné : « J’ai dit “hey” ! Quand je me bats avec ce gars, c’est sûr que Jonny ne me laisse pas m’échapper ! Quand il tente le coup et qu’il est à la limite, c’est bon. Mais il y a eu un moment où il n’allait jamais réussir le virage, et alors je me suis dit, “ok, je ne veux pas tomber” ou quelque chose comme ça. La même chose avec Toprak dans le dernier virage, il m’a touché et j’ai perdu le contrôle du guidon, mais c’est la course, je ne me plains pas ! Je me bats avec des Champions du Monde, donc c’est bien. J’aime la course si c’est à la limite et si c’est intelligent, c’est ok ! C’était de l’adrénaline pure à ce moment-là ! »

 

Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) : « Si je l’ai contrarié, alors je suis désolé… c’est une fusée ! ».

 

Après la bataille menée sur la piste avec Michael Ruben Rinaldi, Jonathan Rea a déclaré son intention de tout donner cette année : « Je dois courir dur, je ne peux pas attendre le T14 ou le T15 pour avoir un dépassement propre. Je dois me battre à chaque virage, donc si je l’ai contrarié, alors je suis désolé. Nous avons eu un vent de face toute la semaine dans le virage n°1, mais ça a changé, et nous avons eu un vent arrière, donc la référence de freinage a changé. Je ne sais pas à quoi il pensait parce qu’il a freiné si tard et m’a pris à part. Il avait un bon rythme pour être honnête et il a rattrapé Bautista à un moment donné. Peut-être qu’il est un peu jeune et qu’il a senti qu’il avait le rythme. »

 

Rea a également parlé de la vitesse de la Ducati après samedi : « C’est une fusée. La moto est incroyablement rapide, mais ça ne veut pas dire que c’est la meilleure moto. Nous pouvions clairement voir ce que je pouvais faire avec ma moto au freinage, dans les changements de direction et aussi la traction que j’avais, je pense, c’était meilleur qu’eux. Je ne peux pas trop me plaindre, mais, bien sûr, c’est toujours facile de faire des dépassements gratuits sur la ligne droite. C’est plus difficile pour moi sur la ligne droite, mais c’est plus difficile pour lui dans les virages. »

 

Iker Lecuona (Team HRC) : « Nous avons progressé pas à pas… le point fort de ce test et de ce week-end était le freinage »

 

Faisant ses débuts ce week-end, Iker Lecuona a terminé à une solide sixième place : « À chaque test que nous avons fait cet hiver, nous avons progressé pas à pas et je suis très content. Dans la Course 1, j’ai pris un très bon départ, en dépassant deux gars dans le premier virage. J’ai dit, “Je dois attaquer avec les premiers, pour avoir un écart avec ceux qui sont derrière parce que je savais que les cinq ou six premiers avaient plus de potentiel que moi, mais si je peux suivre un peu dans les premiers tours, alors je peux avoir un écart et rester seul. Je sais que par moi-même, je peux faire mon rythme. Finalement, Alex et Andrea m’ont dépassé, et j’ai pu rester avec eux, donc en règle générale, je suis très heureux. Sixième place et une très bonne course. J’avais trois secondes d’avance sur Xavi, donc j’ai essayé de gérer l’écart. »

 

« Nous avons beaucoup progressé cet hiver, sur tous les points. Le point fort de ce test et du week-end est le freinage ; je peux freiner tard et très bien m’arrêter. J’ai parlé un jour avec Alvaro Bautista, et il m’a dit, ‘hey, mon pote, c’est difficile de te doubler !’. Seulement au virage n°1, je ne me sentais pas vraiment bien. Alex et Andrea m’ont dépassé là. Donc, c’est un point positif pour nous. Je pense que le point que nous devons perfectionner est le virage ; le Japon travaille très dur pour nous donner de nouvelles pièces pour améliorer ce côté. » Lisez la suite du super samedi de Lecuona et de son coéquipier Xavi Vierge ici. 

 

Alex Lowes (Kawasaki Racing Team WorldSBK) : ‘C’était décevant de commencer comme ça’

 

Alex Lowes a connu un début de saison difficile en chutant dans la Course 1 : ‘Hier, nous étions cinquièmes lorsque nous avons chuté. C’était décevant de commencer la semaine comme ça ; j’ai lutté toute la semaine pour trouver un bon ajustement, même si j’ai travaillé. J’ai peut-être trop travaillé pendant l’hiver sur des pneus neufs ou des pneus anciens et quand il s’agissait d’être rapide, je n’étais pas capable d’être aussi rapide que je l’aurais voulu. Aujourd’hui, dans des conditions plus chaudes, je me sentais bien et je n’étais pas trop loin. 

 

Scott Redding (BMW Motorrad WorldSBK Team) : ‘Difficile à accepter… pas grand-chose à ajouter’

 

Des débuts désastreux chez BMW pour Scott Redding qui a déploré un manque de grip, de freinage et une surchauffe du moteur : ‘Ce week-end n’était pas ce à quoi je m’attendais, même si nous avons eu deux jours d’essais lundi et mardi. Puis nous arrivons au week-end de course, et nous avons perdu du temps au tour. Donc, pour moi, c’était difficile d’accepter. Nous avons travaillé très dur pour essayer de résoudre notre problème, mais nous n’avons jamais vraiment obtenu quelque chose pour nous aider. C’était difficile. Puis, dans la dernière course du week-end, je n’avais tout simplement pas de grip, les freins ne fonctionnaient pas très bien et le moteur a surchauffé. C’est comme ça que ça se passe. Il n’y a pas grand-chose de plus à dire’. Pour en savoir plus sur ses débuts, cliquez ici.

 

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