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Scott Redding fera son arrivée en Championnat MOTUL FIM World Superbike la prochaine saison. Vainqueur dans d’autres championnats tels qu’en 125cc ou en Moto2™, le Britannique est aussi connu pour sa forte personnalité et sa riche expérience à apporter au sein du paddock WorldSBK. Âgé de 26 ans, Redding a encore beaucoup de choses à montrer à ses homologues et ainsi qu’à ses fans.

 

Tout commence assez tôt pour Scott Redding qui officie en Championnat CoolFab Racing, une catégorie maintenant reconnue comme filière officielle vers le MotoGP™. Dès lors, le Britannique gravit les échelons jusqu’en Championnat d’Espagne 125cc en 2006 où il se hisse sur le podium lors de la finale à Jerez. Un an plus tard, il rivalise pour le titre, cumulant trois victoires, quatre Tops 3 et deux pole positions pour tout compte fait terminer second au général, à huit points de Stefan Bradl.

 

Tous les deux rejoignent le paddock du MotoGP™ en 2008 en 125cc. Redding, au guidon de son Aprilia Blusens, entame l’année avec une cinquième position au Qatar et une septième place en Espagne, mais c’est à l’occasion de l’épreuve à Donington Park qu’il décrochera la consécration. Fort de ce succès, il devient alors le plus jeune vainqueur de l’histoire en Grand Prix, un titre qu’il gardera jusqu’en novembre l’an dernier, battu par Can Öncü à Valence. Le jeune britannique se classe 11e au terme de la saison. En 2009, il poursuit au sein de la même équipe, mais il ne parvient pas à faire mieux que l’année passée et il doit se contenter de la 15e du Championnat.

 

En 2010, il rejoint le Moto2™ avec le team Marc VDS sur Suter, mais le début de saison fut compliqué avec seulement cinq points inscrits lors des quatre premiers rendez-vous. Il finit toutefois quatrième à Silverstone, démontrant son potentiel qu’il confirme avec un premier Top 3 à Indianapolis. Redding se hisse une nouvelle fois sur le podium à Phillip Island et termine l’année en huitième position au général. En 2011, Redding ne parvient à figurer sur le podium, mais il revient plus déterminé que jamais en 2012, enregistrant cinq Tops 3, dont une deuxième place à Silverstone comme meilleur résultat.

 

En 2013, il est temps pour Redding de se mêler à la lutte pour le titre. Il entame la saison avec deux deuxièmes places et une pole position, avant de triompher deux fois de suite au Mans puis au Mugello. S’ajoutent trois podiums supplémentaires, dont une victoire à Silverstone devant son public. Mais une blessure survenue à Phillip Island le prive de la couronne mondiale face à Pol Espargaró.

 

Redding passe ensuite en MotoGP avec l’équipe Gresini dans la catégorie Open sur Honda, inscrivant 16 points, avec sept Tops 10 et deux septièmes places comme meilleurs résultats à Losail et à Phillip Island. Il conclut la campagne au 12e rang de la hiérarchie. En 2015, il change de structure et signe avec Marc VDS sur Honda. Si le début de l’année est compliqué, les résultats finissent par se concrétiser. Il termine meilleur pilote britannique à Silverstone et s’adjuge son premier podium en catégorie reine à Saint-Marin.

 

En 2016, le Britannique se lance dans un nouveau challenge en passant chez Ducati au sein du team Pramac. Il se hisse dans le Top 10 lors des trois premières courses de la saison et il finit troisième du Grand Prix des Pays-Bas et quatrième au Sachsenring. Poursuivant au sein de la même structure en 2017, il empoche seulement quatre Tops 10 avec une septième place comme meilleur résultat. Redding quitte l’équipe en fin d’année pour rejoindre le team Gresini sur Aprilia en 2018, saison à l’issue de laquelle il conclura son chapitre en Grand Prix.

 

En 2019, Redding retrouve le Championnat British Superbike avec le team de Paul Bird sur Ducati. Sur des pistes qui lui étaient inconnues, Redding se sent parfaitement à l’aise et prend rapidement la tête du Championnat. Le Britannique aura à cœur de réussir ses débuts en WorldSBK en 2020, au sein d’une équipe prestigieuse et au guidon d’une moto performante. Pourra-t-il se battre pour le titre ?

 

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