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Se rappelant à la bonne mémoire des observateurs, Sykes n'a cependant pas connu une grande saison, mais le potentiel de la machine comme du pilote fut évidents en de nombreuses occasions. Les résultats en course furent cependant irréguliers et ne vinrent pas toujours confirmer ce potentiel.

Sykes est récompensé pour ses efforts par un contrat en tant que pilote d'usine pour sa troisième saison complète en WSBK. Après ses tests récents en Espagne, Sykes a de bonnes raisons d'avoir hâte d'en découdre en 2012, après la belle impression faite à Valencia. WorldSBK.com a discuté avec l'Anglais de sa saison 2011 et de ses espoirs pour l'an prochain.

Comment s'est passée votre saison 2011 ?

« Globalement, je n'ai pas accompli ce que j'aurais espéré, pour de nombreuses raisons. La performance fut moins importante qu'espéré mais je ne m'attendais certainement pas à décrocher ma première victoire lors de ma première saison avec la Ninja ZX-10R. Mais si vous m'aviez posé la question l'année dernière, lors des essais hivernaux, mon idée aurait été que nous décrocherions au moins une victoire en 2011. Les choses ont cependant débuté de façon un peu difficile et les choses furent un peu frustrantes en termes de constance. Gagner est donc fabuleux, car c'est difficile d'arriver à se battre devant. Nous n'avons pas réussi à couvrir des temps au tour réguliers lors des courses, pas assez pour atteindre le top 6 chaque weekend. Je n'ai pas de problème pour être régulier, mais il faut le bon package. Je ne veux pas avoir l'étiquette du pilote qui est juste bon sur un tour car je suis certain à 100% que ce n'est pas le cas. Cet hiver, durant les tests, ma vitesse en curbe est bien plus élevée que durant la saison, et la régularité est revenue ; nous faisons donc de bons progrès ».

Quand aurez-vous l'occasion de repiloter votre machine ?

« Nous allons à Almeria, en Espagne, juste après la fin de l'interdiction de tests, et je pense que nous irons ensuite directement en Australie. Nous avons fait de bons tests en Espagne, constructifs, et j'espère que nous n'aurons pas trop de travail à accomplir avant l'Australie. Almeria devrait être bon pour nous, et nous pourrions finaliser une ou deux choses, mais il s'agit surtout de faire tourner les roues et de se reconcentrer ; c'est en quelques sortes un échauffement. Nous arriverons en Australie avec l'esprit libre ».

Abordez-vous cette année différemment maintenant que vous avez remporté une course, signé une pole position sur la nouvelle moto, et ayant à votre disposition un matériel vraisemblablement meilleur, avec le soutien d'un constructeur ?

« Je suis très confiant, et je pense que 95% des pilotes le sont ! Nous pensons tous que nous pouvons gagner. Mais une fois ceci mis de côté, je sais que je suis su la même moto, que je la connais, et que j'ai une expérience avec les gens qui sont autour de moi. Couplé à ma forme pendant les essais, oui, je suis bien plus confiant pour le moment. Je suis très heureux d'arriver à la trêve hivernale, surtout car nous avons juste conclu deux séances de tests très concluantes et détendues ».