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L’impact du corps d’injection standard dévoilé

Monday, 26 June 2017 08:12 GMT

Découvrez la façon dont fonctionnent les corps d’injection sur la MV Agusta.

Depuis 2017, les teams engagés en Championnat MOTUL FIM World Superbike sont obligés d’utiliser des corps d’injection standards sur leur machine, le même que celui dont sont équipées les motos de production. WorldSBK.com s’est entretenu avec Paolo Piazza, Directeur Technique de MV Agusta, lequel décrit ce que cela a engendré de revenir aux corps standards sur la 1000 F4. 
 
Auparavant, MV Agusta, Honda et Kawasaki séparaient le corps d’injection. Les modifications apportées au règlement obligent désormais de n’en avoir qu’un seul pour les quatre cylindres. Trop de puissance en courbe peut s’avérer problématique, en particulier lorsqu’il s’agit de gérer l’usure des pneumatiques. Ce règlement impose donc aux équipes de se concentrer davantage sur l’électronique : 
 
« La plus grande différence réside dans le ressenti du pilote. Auparavant, à l’ouverture des gaz sur les virages lents, il pouvait faire appel à deux cylindres et diviser la puissance de moitié. Cela permettait une meilleure gestion de l’accélérateur. De même, le pilote pouvait gérer ses pneus et maintenir une trajectoire correcte. »
 
« Cette saison, nous devons utiliser le corps d’injection standard. La MV dispose de quatre cylindres et il est difficile de jouer avec la puissance. Cela demande beaucoup d’effort au sujet de l’électronique pour tenter de corriger les problèmes que cela engendre. »
 
« Le premier problème est celui du feeling à l’ouverture des gaz, quand vous voulez conserver vos pneus et avoir le maximum de puissance. Le deuxième obstacle est lorsque vous ouvrez un peu trop l’accélérateur, la roue se met à glisser et le pneu s’use bien plus vite. Vous observez donc une baisse de performance durant la course. À partir de cette saison, la solution réside dans l’électronique. »