Chaz Davies (Aruba.it Racing - Ducati), qui s’élançait de la sixième place sur la grille, a attendu le deuxième tour pour se défaire de Tom Sykes (Kawasaki Racing Team) et s’installer aux commandes. Après quoi le Gallois a imprimé un rythme que seul Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team) semblait en mesure de suivre. Le double Champion du Monde n’a toutefois pas réussi à se placer suffisamment proche du pilote Ducati pour lui voler la vedette. Davies, qui s’offrait ainsi son cinquième succès de l’année — le 25e de sa carrière —, revenait à 110 points de Rea au général.

 

Qualifié en quatrième position, Marco Melandri (Aruba.it Racing - Ducati) a de son côté tout tenté pour suivre la cadence des leaders. Un instant dans le sillage de Sykes, l’Italien s’est finalement incliné au fur et à mesure de l’usure de ses pneus pour échouer au pied du podium. 

 

Chaz Davies :  
« Le tour de reconnaissance fut un désastre : j’ai évité un highside en raison d’un problème de frein arrière au dernier virage. Les dix minutes sur la grille se sont donc avérées intenses, car vous ne pouvez pas corriger ce problème en si peu de temps. Mais je suis entouré d’une bonne équipe, laquelle a pratiquement résolu ce souci. Ce fut suffisant pour ce que j’avais besoin de faire. J’ai réalisé un départ correct et je pointais aux avant-postes dès les premiers tours. Une fois aux commandes, j’ai simplement essayé d’imprimer mon rythme sans prêter attention aux chronos et nous nous sommes imposés. La cadence était rapide, mais nous avons encore une marge de progression pour dimanche. Nous hériterons de la neuvième place sur la grille, mais je pense que cette piste présente de nombreuses opportunités pour dépasser. Nous avons aussi travaillé nos départs récemment en nous montrant plus réguliers. La course promet d’être intéressante. »

 

Marco Melandri :  
« La course n’a pas été évidente pour nous. Nous sommes parvenus à rester avec le groupe de tête dans les premiers tours, mais lorsque le pneu arrière s’est usé, la moto s’est mise à chanceler sur les bosses. J’ai donc dû me montrer plus souple avec les gaz et j’ai perdu le contact. J’ai d’abord essayé de compenser en freinant plus tard, mais plus je forçais, plus je commettais d’erreurs. J’ai d’ailleurs manqué de perdre l’avant à plusieurs occasions. Notre rythme était proche d’un gros 1'37 et nous ne pouvions pas faire mieux. Il n’aurait pas été judicieux de prendre davantage de risques. Nous tenterons d’apporter quelques ajustements à notre set-up dimanche durant le warm-up. Le but est de rester au contact de nos adversaires sur la distance de la course. »