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Marco Melandri a fait ses débuts au guidon de la Ducati 1199 Panigale R ce week-end durant un test de trois jours au Misano World Circuit Marco Simoncelli en Italie. 

 

Alors que l'Italien faisait ses premiers tours de roues, WorldSBK.com s'est entretenu avec Ernesto Marinelli, le Directeur du Projet Superbike de Ducati, pour revenir sur les événements récents. 

 

Ernesto, quels ont été les objectifs de ce test à Misano ? 

 

Nous testons différents éléments du châssis et de l'électronique. Bien sûr, le principal objectif est de préparer la fin de la saison. Nous essaierons de faire de notre mieux et notre objectif est de gagner. Nous avons été proches de la victoire à plusieurs reprises cette année et nous avons atteint ce but à plusieurs occasions. Nous voulons terminer la saison en remportant le plus de courses  possible de l'Allemagne jusqu'au Qatar. 

 

Quel est le bilan d'Ernesto Marinelli au sujet de la saison actuelle ? 

 

Nous avons toujours été compétitifs, capables de nous battre pour la victoire. Nous comptons trois abandons avec Chaz (Davies) qui nous ont couté cher et qui nous ont exclus de la course au titre. Bien sûr, nous savons que ce genre de chose peut se passer lorsque le pilote doit rouler à la limite. Davide (Giugliano) manque toujours de décrocher sa première victoire et nous espérons qu'il l'a décrochera d'ici la fin de la saison. Dans tous les cas, les résultats ont été bons et il a été proche de la victoire à deux occasions. Ainsi, nous voulons aller le plus loin possible sur les quatre dernières manches. 

 

Pour la saison prochaine, l'équipe ne travaillera plus avec Davide Giugliano... 

 

Il règne toujours une excellente atmosphère autour de Davide. Nous le connaissons depuis un moment. Ce n'est donc pas qu'une relation professionnelle que nous entretenons avec lui, mais une réelle amitié, après tant d'années. Nous sommes conscients de son talent. Bien que nous ayons fait des choix différents pour 2017, cela n'entame pas l'admiration et l'affection que nous lui portons. Nous avons encore quelques mois ensemble et rien de cela n'entame notre envie de gagner. 

 

Marco Melandri sera le coéquipier de Chaz en 2017. Qu'attendez-vous de lui ? 

 

Nous commençons désormais notre voyage avec Marco. Heureusement, nous avons quelques tests pour prendre du temps avec lui et nous assurer que rien ne bloque. Nous avons pris un départ positif et nous ferons de notre mieux pour qu'il se sente confiant sur la moto aussi rapidement que possible. 

 

Quelles sont les raisons du choix de Melandri ? 

 

Des choses différentes. Bien sûr, il compte sur une longue histoire et un bon palmarès en World Superbike. Il est très expérimenté et est l'un des seuls Italiens dont nous savons qu'il peut être compétitif. Nous l'avons considéré pour l'avenir. 

 

Comment évaluez-vous la saison 2017 ?

 

Notre objectif est le même : améliorer notre moto et donner de plus en plus à nos pilotes pour leur permettre de se battre pour la victoire et le titre mondial. Nous devons continuer à faire progresser notre paquet. Nos principaux adversaires pour le moment sont les Kawasaki avec Jonathan Rea et Tom Sykes. Ce sont des pilotes solides et leur niveau est très élevé. Il est important d'être rapide, mais nous savons qu'il est aussi important d'être régulier sur chaque course. 

 

Comment voyez-vous la relation entre Melandri-Davies ? 

 

Ils ont été coéquipiers auparavant et ce sont tous les deux des pilotes professionnels. Nous attendons une rivalité respectueuse, ce qui est normal dans une telle situation. 

 

Sur les quatre circuits qu'il reste à ce jour - Lausitzring, Magny-Cours, Jerez et Losail - lequel correspond le mieux à Ducati ? 

 

Je pense que nous pouvons être bien sûr l'ensemble d'entre eux. Nous avons déjà fait un bon test au Lausitzring, et j'espère pouvoir y faire deux bonnes courses. Il est situé dans une région de l'Allemagne où les conditions changent beaucoup et cela pourrait être un facteur important lorsque nous reviendrons là-bas en septembre ! Comme nous le savons, des conditions mouillées peuvent tout changer. Magny-Cours est un tracé sur lequel nous ne sommes pas mauvais, alors que Jerez est un circuit sur lequel nous avons bouclé de bons tests. La longue ligne droite du Qatar pourrait se révéler difficile, nous serons toujours compétitifs.