Matteo Baiocco est impatient d’entamer la saison 2015 du Championnat du Monde eni FIM Superbike, qu’il retrouvera l’an prochain après trois ans d’absence. L’Italien, âgé de 30 ans, s’est confié à WorldBSK.com au sujet de ce nouveau challenge.

Quand avais-tu commencé les négociations avec le Team Althea et combien de temps ont-elles pris ?

« Althea Racing est un team de haut niveau et ce n’est pas la première fois que nous travaillons ensemble. Nous avions été proches d’un accord il y a quelques années mais cette fois-ci tout s’est vite mis en place. Signer le contrat dès octobre a été une bonne chose, ça me permettait d’être encore plus motivé et d’être plus serein. »

Que ressens-tu avant de faire ton retour en World Superbike, avec un team aussi compétitif ?

« Je suis heureux et très motivé. Je pense que j’ai dernièrement été à mon meilleur niveau et je crois que j’avais besoin d’un team qui puisse m’aider à courir devant. »

Tu connais très bien la Panigale, peux-tu nous en dire davantage au sujet de sa version 2015, adaptée au nouveau règlement technique ?

« Les Ducati ont été très compétitives ces dernières années mais elles manquaient un peu de puissance par rapport aux autres motos. Je pense que ce sera plus équilibré en 2015 et que beaucoup de pilotes et de motos pourront se battre pour les places d’honneur. »

Tu as testé la version Superbike de la 1199 Panigale R plusieurs fois et tu as couru sur sa version Stock dans le Championnat d’Italie. Y a-t-il beaucoup de différences entre les deux ?

« D’énormes différences, du point de vue électronique mais aussi sur le châssis et le moteur. La version WorldSBK est bien plus fun à piloter et donne davantage de marge pour travailler. J’ai fait beaucoup de tours avec le Ducati Test Team Superbike mais c’est un travail différent à celui d’un week-end de course. On dit que je connais bien la moto mais je n’ai en fait jamais fait la moindre course avec. »

Tes objectifs pour la saison à venir ?

« Difficile à dire. J’aimerais courir aux avant-postes dès la première manche mais seul le temps nous dira si c’est possible. »

Qu’as-tu pensé des premiers tests ?

« La météo ne nous a pas aidés. Nous n’avons eu que quelques heures sur piste sèche mais nous avons fait un bon travail et je n’ai roulé qu’avec la version 2014 de la moto. Avoir été suffisamment rapide et proche des leaders me permet d’être confiant pour la suite. »

Qu’attends-tu des tests du mois de janvier ?

« Je dois me concentrer pour essayer d’améliorer mon feeling avec la moto et avec le team afin d’arriver en Australie avec une base solide sur laquelle commencer la saison. »