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Öncü : « Je ne sais pas quoi dire… mon rêve était, à chaque fois, de gagner et je l’ai fait ! »

Tuesday, 7 March 2023 08:34 GMT

Le Turc est resté sans voix après avoir remporté sa première victoire en WorldSSP lors de la Course 1 à Mandalika.

Un petit nouveau s’est hissé sur la plus haute marche du podium du Championnat FIM World Supersport à Mandalika. Can Öncü (Kawasaki Puccetti Racing) a en effet décroché son premier succès malgré des conditions difficiles lors de la Course 1 du Round Motul d’Indonésie. Ce fut la 65e tentative d’Öncu qui porte à 13 son nombre de podiums en WorldSSP.
 
La Course 1 s’est déroulée dans des conditions délicates en raison d’une légère averse juste avant le départ. Tous les pilotes ont toutefois choisi de courir en slicks et ils ont eu raison puisque la pluie s’est arrêtée. Öncü partait de la troisième place, mais a rapidement pris la tête de la course au premier tour. Au cinquième passage, il comptait déjà plus d’une seconde d’avance sur le peloton des poursuivants. De là, le protégé de Kenan Sofuoglu a pu gérer sa course et filer vers la victoire avec plus de trois secondes sur Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Niki Tuuli (Dynavolt Triumph). 
 
La victoire d’Öncü est le 44e succès de la Turquie et il devient également le quatrième plus jeune vainqueur en WorldSSP derrière Andy Verdoia, Manuel Gonzalez et Yoann Tiberio. « Je suis si heureux et je ne sais pas quoi dire, a déclaré le Turc. Phillip Island était vraiment difficile. Nous sommes arrivés ici et le vendredi, nous n’avions pas un bon rythme. Nous nous sommes dit que nous allions tout faire pour y arriver. Aujourd’hui, nous l’avons fait. C’est incroyable. Je tiens à dire merci à Kenan. Avant la course, après la course, et le vendredi soir, il m’a appelé et m’a dit “Can, tu dois le faire !”. Je suis tellement heureux. Merci à Kenan, merci à Puccetti Racing, merci à Kawasaki. Je l’ai fait ! »
 
Et d’ajouter : « Dans les premiers tours, j’ai creusé un écart d’une seconde et j’ai essayé d’être régulier et de ne pas faire d’erreurs. Pour être franc, je n’attaquais pas à la limite parce que je me disais qu’à chaque fois que je le faisais, je sollicitais le pneu et que cette fois, je ne devais pas le faire. Pendant toute la course, je n’étais pas à 100 %, j’étais à un rythme normal. Si j’avais besoin de plus, je pouvais rouler un peu plus vite. J’étais très à l’aise avec ma moto. Mon rêve était, à chaque fois, de gagner et je l’ai fait. »
 
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