La saison 2021 du Championnat MOTUL FIM World Superbike s’annonce des plus palpitantes et le Round Motul d’Espagne en est l’illustration parfaite. Vainqueur des deux courses, Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha with BRIXX WorldSBK) a creusé une avance de 20 points au général sur Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK).

 

Durant la première course, les deux adversaires ont livré une lutte acharnée pour la victoire. Rea et Razgatlioglu se sont échangé les commandes des hostilités à plusieurs reprises et sont même entrés en collision au virage n°6, un incident heureusement sans conséquence. Mais c’est finalement Razgatlioglu qui a obtenu le dernier mot après un dépassement au premier virage à l’entame du 14e tour. 

 

Face à des températures plus élevées au départ de la Course 2, Rea a dû jouer des coudes avec les deux Ducati du team Aruba.it Racing - Ducati, Michael Ruben Rinaldi et Scott Redding, la Yamaha d’Andrea Locatelli (Pata Yamaha with BRIXX WorldSBK) et la Honda d’Álvaro Bautista (Team HRC)… Le Nord-Irlandais a même dû composer avec un Axel Bassani (Motocorsa Racing) en grande forme pour garder sa cinquième place. 

 

« Du point de vue du pilotage, c’est plutôt positif, a expliqué Rea. Jerez a été très difficile pour nous par le passé. Je pense que nous avons maximisé notre potentiel ce matin dans des conditions plus fraîches. Je me sentais très fort, je pouvais me battre avec ma moto, avec le pneu arrière optionnel plus dur. L’après-midi, nous avons opté pour le soft parce que normalement, lorsque nous mettons ce pneu, j’ai au moins du grip. Parfois, il y a une dégradation du pneu, mais aussi du grip. J’ai été très régulier pendant la course, mais régulièrement lent. C’est difficile à comprendre. Nous devons examiner les données, mais j’ai eu les mêmes sensations qu’à Barcelone quand la chaleur est montée. »

 

Et d’ajouter :  « Je pense que lorsque nous mettons le soft, la moto se comporte un peu différemment. Aujourd’hui, c’était assez inhabituel, quelque chose n’allait pas. Je n’avais aucun grip dès le début, en entrant dans les virages, avec une impression de motricité. Comme une motricité d’arrêt et aussi sur le flanc du pneu. C’est particulier parce que ce week-end, même dans des conditions chaudes, quand je voulais utiliser ce pneu, j’ai pu être très rapide sur certains tours, mais j’avais des ratés. Nous verrons bien. Nous allons analyser toutes les données. Je suis quand même content. Revenir de Jerez avec une deuxième et une cinquième place est, d’une certaine manière, je dois être satisfait de cela parce que ça n’a jamais été le circuit le plus favorable pour nous en conditions de course. »

 

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