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Carrasco : « Je n’ai jamais douté que je pourrais courir à nouveau »

Monday, 22 March 2021 11:39 GMT
El País

L’Espagnole s’est livré au sujet de sa grave blessure survenue l’année dernière et de son rétablissement dans une interview accordée au journal « El País ».

Depuis qu’Ana Carrasco (Kawasaki Provec WorldSSP300) s’est fracturé une vertèbre dorsale lors d’un entraînement à Esotril début septembre 2020, l’évolution de son rétablissement a été suivie de près par les médias. Cinq mois plus tard, la Championnat WorldSSP300 a pu reprendre le guidon de sa Kawasaki Ninja 400 et le fera à nouveau la semaine prochaine lors du test soutenu par Dorna programmé à Barcelone. 
 
Dans une interview réalisée par Nadia Tronchoni dans le journal El Pais, Carrasco a fait part de ses souvenirs concernant cet accident et a expliqué les moments difficiles qu’elle a traversés durant ces mois jusqu’à une récupération quasi complète.
 
« C’était une chute stupide dans les graviers. La première chose qui m’a traversé l’esprit après l’accident était de savoir si je pouvais disputer [le Round de] Barcelone, il restait une semaine. Au fur et à mesure des informations communiquées, j’ai compris que je ne pourrais pas disputer cette course ni aucune autre, se rappelle la Murcienne. Je n’ai jamais douté que je pourrais courir à nouveau. Ils m’ont dit qu’il me faudrait entre trois et cinq mois pour pouvoir commencer à me sentir bien et à mener une vie normale ; au final, nous avons beaucoup raccourci les délais. »
 
Carrasco souligne que la blessure d’Estoril n’était pas sa première puisqu’elle s’était déjà fracturée le coude, la clavicule ou l’épaule, mais elle est consciente que, dans le métier qu’elle a choisi, le risque fait partie du jeu : « On passe souvent par de mauvais côtés, des dégâts qu’on aurait pu se faire, et au final on reste. Le seul moyen est de penser à ce qu’il faut faire pour récupérer, être mieux et revenir le plus vite possible. » 
 
Et elle admet qu’elle n’a parlé à personne du risque qu’elle a pris : « Pas même avec ma famille. Depuis le début, j’ai compris que le risque fait partie de mon travail, j’ai compris que je peux me faire très mal et qu’une chute peut avoir des conséquences difficiles. Mais j’ai eu de la chance. »
 
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