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Vous rappelez vous quand Álvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) s’est adjugé les trois premières victoires de l’année du Championnat MOTUL FIM World Superbike ? De la stupéfaction de voir le rookie espagnol creuser jusqu’à 15 secondes d’écart sur ses poursuivants ! On attend toujours des surprises lors d’un week-end de course sur la piste australienne, et celui de 2019 a tenu toutes ses promesses. Pour vous, worldsbk.com a compilé les cinq moments forts de l’épreuve d’Australie.

 

Coup de théâtre lors de la Course 1

 

Après un Bautista au sommet de la feuille des temps lors du Test Officiel sur la piste australienne, les spéculations allaient bon train quand à ce qui se déroulerait lors des courses. Quand il fut temps pour la Tissot-Superpole, les Kawasaki ont repris l’avantage, Jonathan Rea et Leon Haslam (Kawasaki Racing Team) s’adjugeant les deux premières places sur la grille devant le rookie espagnol. La douzième victoire successives de Rea semblait acquise. Jusqu’à l’extinction des feux.

 

Une fois la première boucle complétée, Bautista pointait en tête avec une demie-seconde d’avance. 21 tours et un drapeau à damier plus tard, il remportait la victoire avec 14.983 secondes d’avance sur Rea – un écart qui aurait pu être plus grand si l’Espagnol n’avait pas ralenti avant la ligne d’arrivée pour savourer le moment. Il n’avait pas eu besoin de se donner à 100% ce qui envoyait un message clair à ses adversaires. Il y avait un nouveau shérif en ville, et il ne faisait pas de quartier sur sa monture rouge.

 

Un retour au goût amer

 

La première place étant échue à Bautista, Rea et Haslam s’affrontaient pour la deuxième marche du podium. Le Champion en titre du British Superbike menait devant son coéquipier pour son retour à plein temps dans la catégorie depuis 2015 dont peu de gens l’auraient deviné tant il tenait tête à son coéquipier, quadruple Champion du Monde. 

 

Haslam semblait même avoir réussi à prendre l’avantage définitivement sur Rea, jusqu’au treizième tour où il partit à la faute. Une simple glisse de l’avant et l’espoir d’un retour parfait s’évanouissait instantanément, tandis que Rea poursuivait sa course jusqu’à la deuxième marche du podium. Les deux courses suivantes lui permirent de se hisser dans le Top 3, mais toujours derrière son coéquipier. 

 

Inauguration de la course Tissot-Superpole

 

La première course Tissot-Superpole de l’histoire était très attendue. Dix tours à parcourir, ce qui ne laisse pas de temps de mettre une stratégie en place ou de réfléchir. Malgré la domination de la Ducati le samedi, une course aussi courte permettrait sûrement un dénouement différent.

 

Bautista a gagné, mais chaque tour de cette course sprint a compté. C'était la première fois que lui et Rea se livraient bataille, de toutes leurs forces - freinage tardif, lignes peu orthodoxes, dépassements musclés - c'était bref, intense et un fantastique aperçu pour le reste de la saison. Bienvenue dans la famille, course Tissot-Superpole.

 

De douces retrouvailles

 

Melandri et Yamaha à nouveau réunis, huit ans plus tard. Près d’une éternité dans le monde de la compétition moto, et pourtant ce fut comme s’il ne s’était écoulé que quelques jours quand l’Italien s’est élancé sur sa YZF R1 pour la première fois lors de la Course 1. C’était d’ailleurs également les débuts de l’équipe GRT Yamaha en WorldSBK, mais qui l’aurait deviné ? Melandri a non seulement battu les deux pilotes de l’équipe Yamaha officielle, mais il s’est aussi adjugé son premier podium de la saison. 

 

Passage au box obligatoire en WorldSSP

 

C’est ce qui a coûté à l’équipe BARDAHL Evan Bros WorldSSP Team les deux premières places de la course inaugurale de la saison 2019 du Championnat FIM World Supersport. Randy Krummenacher et Federico Caricasulo (BARDAHL Evan Bros WorldSSP Team) étaient bien au-dessus de leurs concurrents en Australie...mais le passage obligatoire au stand aura chamboulé les ambitions de l’équipe Yamaha. Pour Krummenacher, rien à signaler, et il quittait la pit-lane toujours en tête. Malheureusement pour son coéquipier, les choses se sont moins bien passées. Si Krummenacher remportait la victoire, et le leadership du Championnat, Caricasulo ne parvenait pas à rattrapper son retard sur Jules Cluzel (GMT94 Yamaha) et malgré une sanction après la course pour le Français, le pilote italien se classait finalement troisième. 

 

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