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Après la domination d’Alvaro Bautista (ARUBA.IT Racing – Ducati) lors de l’épreuve de Phillip Island, tous les regards étaient tournés vers le Chang International Circuit à Buriram. Au cours des quatre dernières saisons,  Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) s’est approprié six victoires sur la piste thaïlandaise, et Kawasaki sept. Mais en 2019, la tendance allait s’inverser et worldsbk.com revient sur les cinq meilleurs moments du Round Pirelli de Thaïlande. 

 

Premier clash entre Rea et Bautista !

 

La première course du week-end en Thaïlande a vu les premières frictions entre le quadruple Champion du Monde et le rookie espagnol. Au troisième tour de la course, Bautista prenait l’intérieur sur Rea au virage 3, mais sa manoeuvre le forçait à élargir et le Nord-Irlandais en profitait pour croiser à son tour à l’intérieur, tamponnant au passage son adversaire qui tentait de reprendre la ligne. L’Espagnol manquait de tomber de la moto mais s’est malgré tout maintenu en selle, non sans se faire dépasser par Alex Lowes (Pata Yamaha WorldSBK Team). Après avoir réussi à reprendre l’avantage sur le pilote britannique, Bautista s’empara de la tête de la course devant Rea à douze boucles de la fin avant de s’emparer de sa quatrième victoire consécutive. À la fin du week-end, il portait ce chiffre à six, confortant son avance au Championnat de 26 longueurs. 

 

La malchance frappe Laverty et Camier…

 

L’épreuve thaïlandaise a été la première d’une série compliquée pour Eugene Laverty (Team Goeleven) qui a connu un problème de freins dans le dernier virage. Malheureusement pour le pilote Irlandais, son week-end se terminait dans le bac à graviers, n’ayant pas assez de pièces de rechange à ce stade de la saison. Laverty verrait sa malchance se poursuivre avec un crash en Aragon avant qu’une fracture des deux poignets lors de l’épreuve à Imola ne mette un frein à son début de saison. 

 

Ce fut ensuite au tour de Leon Camier d’être dans la déveine.  Quand le wildcard Thitipong Warokorn (Kawasaki Racing Team Thailand) a chuté devant lui durant la course Tissot-Superpole, Camier ne pouvait l’éviter et tombait à son tour, l’incident entraînant l’agitation du drapeau rouge. Si dans un premier temps l’inquiétude concernait principalement Warokorn, le pilote thaïlandais ne souffrait finalement d’aucune blessure, contrairement à Camier qui, touché au genou, devait manquer la Course 2 de la manche thaïlandaise. Le mauvais sort s’acharnerait un peu plus sur le pilote Honda après un nouvel accrochage lors de la course sprint d’Imola avec Sandro Cortese (GRT Yamaha WorldSBK) qui le forcerait à une longue absence. 

 

Alex Lowes, ou Monsieur Régularité.

 

Après l’épreuve inaugurale en Australie où il a brillament décroché trois Top 5, Alex Lowes (Pata Yamaha WorldSBK Team) a confirmé sa bonne forme en se hissant sur la plus petite marche du podium de chaque course en Thaïlande. Durant la première course, Lowes bataillait durement pour la seconde place mais terminait finalement troisième derrière Rea, comme au terme des deux autres courses. Le solide début de saison du Britannique, qui a décroché sa première victoire en WorldSBK à Brno en 2018, lui servirait de tremplin pour toute la première partie de cette campagne 2019. 

 

Une saison aux statistiques incroyables.

 

Si Alvaro Bautista a inscrit quelques records à son actif à Phillip Island, lui, et tous les pilotes du Top 7 des trois course de l’épreuve en Thaïlande ont continué d’écrire l’histoire du WorldSBK. Sur le Chang International Circuit, les sept premiers pilotes sont restés les mêmes de la Course 1 jusqu’à la Course 2, une grande première dans cette catégorie qui n’avait jamais vu sept pilotes identiques dans le Top 7 sur trois courses consécutives. Bautista et Rea terminaient premier et second, tandis que Lowes se finissait troisième. Derrière le trio de tête on pouvait retrouver Michael van der Mark (Pata Yamaha WorldSBK Team), Leon Haslam (Kawasaki Racing Team WorldSBK) et Marco Melandri (GRT Yamaha WorldSBK), qui pointait sixième devant son coéquipier, Sandro Cortese. Melandri inscrivait également un nouveau record en devenant le premier pilote dans l’histoire du WorldSBK à enchaîner quatre sixième places d’affilée.

 

La course au titre prend vie en WorldSSP !

 

Du côté du Championnat FIM World Supersport, c'est un deuxième vainqueur différent qui montait sur la plus haute marche du podium, Jules Cluzel (GMT94 Yamaha) après une bagarre avec Federico Caricasulo (BARDAHL Evan Bros. WorldSSP Team) et Randy Krummenacher, coéquipier de l'italien. Isaac Viñales s’adjugeait une solide quatrième place. Après seulement deux manches, la saison WorldSSP s'annonçait passionnante, avec Cluzel et Krummenacher en tête du général avec 45 points chacun. Parmi les autres concurrents, il fallait noter le désatre pour Thomas Gradinger (Kallio Racing), qui connaissait des problèmes mécaniques en course. 

 

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