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L’amour d’un photographe pour le SBK® : Fabrizio Porrozzi

Wednesday, 18 July 2018 09:00 GMT

Les professionnels qui suivent le Championnat vous révèlent une photo marquante tirée de leurs archives.

Le photographe : Fabrizio Porrozzi

Fabrizio Porrozzi a collaboré pendant plusieurs années avec des magazines spécialisés tels que la publication espagnole Solo Moto, ou bien encore Motorcycle News au Royaume-Uni. Il fournit depuis 1982 ses services pour Motosprint, qui constitue à présent le seul hebdomadaire sur le deux-roues en Italie.

Porrozzi  a débuté en tant que photographe en 1980 et a commencé à travailler dans le Championnat MOTUL FIM World Superbike en 1989. Entre 1993 et 1999, son travail s’est résumé exclusivement à la couverture du WorldSBK. Il a également été le photographe officiel de Ducati dans la catégorie, et en 1999 le constructeur italien lui a proposé d’œuvrer également en MotoGP, et donc de travailler sur les deux championnats entre cette date et 2010. « Je pense que j’ai couvert les années les plus exaltantes du MotoGP », explique le photographe professionnel, véritable vétéran en la matière. « Après cela j’ai décidé que je ne pouvais plus miser sur les deux tableaux, et je me suis alors concentré sur un seul championnat du monde, tout en continuant de travailler sur certains championnats nationaux en Italie. »

La photo : Le timing parfait, le tout en analogique !

Porrozzi indique que cette photo remonte à 1989, et a été prise sur le circuit du Paul Ricard avec comme protagoniste principal l’Américain Freddie Merkel. « Merkel a été sacré Champion de WorldSBK cette année, et ce fut le premier titre obtenu par Pirelli. Ce cliché est très spécial car en 1989 l’autofocus n’existait pas encore, donc il vous fallait choisir un point sur le circuit où les motos avaient l’habitude de passer, et faire preuve de précision au moment de prendre la photo, à l’instant où les deux roues décollaient du sol. Maintenant c’est bien plus facile de prendre une photo comme cela grâce à l’autofocus, mais à cette époque les choses n’étaient pas si simples. J’ai été chanceux, car j’ai réussi à prendre celle-ci. J’ai retrouvé cinq autres photos de ce moment, et il n’y en avait aucune de nette. En fait, celle-ci est la seule de bonne. »

 « À l’époque, j’utilisais un Nikon FM et un objectif de 300 mm f4, et il fallait bien sûr insérer la pellicule [rires]. Cette photo n’a été publiée nulle part si mes souvenirs sont bons, et Pirelli l’a par la suite utilisée pour faire un poster célébrant le titre. »