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Florian Marino : « Ma motivation est de renouer avec la victoire »

Saturday, 11 February 2017 09:51 GMT

Le Français prépare son grand retour en Championnat d'Europe Superstock 1000.

La saison 2016 s'est prématurément arrêtée pour Florian Marino. Le pilote du team Pata Yamaha Official STK1000 s'est lourdement blessé au Assen TT Circuit. Victime de plusieurs fractures, Marino a dû faire l'impasse sur le reste de la saison pour se laisser le temps de se soigner. 

Après de longs mois de convalescence et de rééducation, le pilote Yamaha revient plus fort que jamais. Au guidon de la Yamaha YZF-R1, il espère pouvoir retrouver le haut du classement et se battre pour la victoire et le titre.

Juste après la présentation Yamaha en Italie ce mardi, WorldSBK.com s'est entretenu avec Marino pour revenir sur son année 2016 et ses objectifs en vue de cette nouvelle saison.

Florian, tout d'abord, comment vas-tu ?

« C'est une question que l'on me pose tous les jours ! Très sincèrement, je vais très bien. Ma jambe va beaucoup mieux et je me sens très bien sur la moto. Dans tous les cas, je serai remis à 100% pour l'ouverture de la saison. J'avais déjà de très bonnes sensations lors de ma dernière sortie en piste en début d'année. Je continuerai mon programme de tests hivernaux dès ce week-end à Carthagène. »

Quel entrainement as-tu suivi pour revenir au niveau où tu es aujourd'hui ?

« J'ai eu besoin d'entrainement spécifique avec beaucoup de vélo. J'ai repris l'entrainement en étant toujours blessé. Je me suis entrainé en écoutant mon corps : avec une fracture de la jambe, du bassin et du tibia-péroné, j'avais perdu beaucoup de masse musculaire. J'ai suivi beaucoup d'entrainement de telle sorte que je me sente bien sur la moto. Je roule aussi beaucoup à moto, car cela reste le meilleur entrainement. »

Après quasiment un an d'absence en compétition, as-tu une appréhension ?

« Au contraire, je suis impatient d'y être, car ça me manque beaucoup. La moto, c'est toute ma vie. Je n'ai aucune appréhension. En reprenant le guidon de ma moto récemment, je n'en ai eu aucune et je ne vois pas pourquoi j'en aurais en course. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour revenir au top et j'ai confiance en mon équipe à 100%. Avec une moto capable de gagner, j'ai tout ce qu'il faut pour bien faire. » 

Quels sont tes objectifs pour 2017 ?

« Clairement, l'objectif est de donner le meilleur de moi-même, d'être le meilleur Florian Marino possible. J'ai réussi à l'être durant mes essais hivernaux en 2016 jusqu'en début de saison... Mon objectif de revenir à ce niveau. J'ambitionne de faire des week-ends complet et de n'avoir aucun regret. On verra mon niveau par rapport aux autres. Je suis optimiste et je sais que je me battrai aux avant-postes. Avec tout ce que j'ai pu faire pour me remettre, je suis confiant. »

As-tu des adversaires en ligne de mire ?

« Le but est d'être le meilleur. Il n'y a pas un pilote qui me préoccupe plus qu'un autre. Je me méfie de tout le monde et ce sont tous des adversaires. Certains seront meilleurs que d'autres, nous le verrons à la première course. Tous ceux qui ont fait une fin de saison 2016 solide seront probablement ceux qu'il faudra battre dès la première course. »

Tu retrouveras certains de tes adversaires français, une source de motivation supplémentaire ?

« Qu'il y ait des Français ou non, cela m'importe peu. Ma motivation est de renouer avec la victoire. Cela fait quelque temps que je n'ai pas gagné en raison de plusieurs blessures. Bien sûr, c'est une fierté supplémentaire que de faire retentir La Marseillaise, et le fait que nous soyons plusieurs Français ne change pas mes objectifs. »

Tu suis Enzo De La Vega en WorldSSP300, de quelle façon l'accompagnes-tu ?

« J'entretiens une relation particulière avec la famille d'Enzo : son grand-père m'a ouvert la voie de la vitesse après mes débuts en motocross. J'ai connu Enzo très jeune et nous sommes restés très proches. Cela fait quelques années que j'essaie de le guider. C'est un jeune pilote motivé et je lui ai proposé de nous entrainer ensemble avec des YZF-R3. Si je peux l'aider à faire les bons choix, j'en suis fier. J'espère que mon expérience lui servira aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments. » 

Et de ton côté, es-tu toujours suivi par Adrien Morillas ?

« Il ne me suivra pas sur toutes les courses, car il a d'autres obligations avec son équipe en Espagne, son fils qui commence à être rapide en Espagne, ou encore Loris Baz en MotoGP. Dans tous les cas, il reste mon coach et il sera toujours à mes côtés. »