Cluzel : « Il faut parfois se montrer plus intelligent »
Sunday, 18 June 2017 14:48 GMT
Le pilote tricolore s’est hissé sur la deuxième marche du podium à Misano derrière Kenan Sofuoglu.
Jules Cluzel (CIA Landlord Insurance Honda), qui s’élançait de la deuxième place sur la grille de départ, a tout donné pour éviter une quatrième victoire du quintuple Champion du Monde Kenan Sofuoglu (Kawasaki Puccetti Racing) au Round Pirelli de la Riviera di Rimini.
Le Français, qui comptait un léger écart sur le pilote Kawasaki à la mi-course, ne s’est pas laissé abattre puiqu’il a rapidement haussé le ton pour revenir dans le sillage de son adversaire. Après quelques vaines tentatives, il devait finalement se contenter de la deuxième place, laquelle lui permettait de se rapprocher à un point de Sheridan Morais (Kallio Racing) au quatrième rang du classement provisoire avant la trêve estivale.
Jules Cluzel :
« Je dois dire que je suis ravi de terminer second aujourd’hui, car ce fut une course délicate. Je voulais évidemment gagner, mais il faut parfois se montrer plus intelligent. Je n’ai pas commis d’erreur et je m’en réjouis. Le week-end s’est avéré difficile, en particulier en raison d’un feeling étrange à l’avant. De nombreux pilotes sont partis à la faute, et c’est génial de se battre aux avant-postes en évitant les pièges. Au moment de la chute de Mahias, je me suis dit qu’il fallait terminer la course, car il comptait une large avance au Championnat. C’était donc l’occasion de nous rapprocher. Malgré mon feeling, j’ai réussi à passer Caricasulo et à revenir sur Kenan. Lorsque je l’ai doublé, je roulais régulièrement en 1'39.6. Je ne me sentais pas à l’aise avec l’avant et c’est pourquoi je n’ai pas pu me montrer plus rapide. Kenan a été très incisif dans les derniers tours. J’ai tout tenté — la marque sur mon cuir peut en témoigner — et j’ai failli chuter. Je savais que de finir second était la meilleure option. »
« Je dois dire que je suis ravi de terminer second aujourd’hui, car ce fut une course délicate. Je voulais évidemment gagner, mais il faut parfois se montrer plus intelligent. Je n’ai pas commis d’erreur et je m’en réjouis. Le week-end s’est avéré difficile, en particulier en raison d’un feeling étrange à l’avant. De nombreux pilotes sont partis à la faute, et c’est génial de se battre aux avant-postes en évitant les pièges. Au moment de la chute de Mahias, je me suis dit qu’il fallait terminer la course, car il comptait une large avance au Championnat. C’était donc l’occasion de nous rapprocher. Malgré mon feeling, j’ai réussi à passer Caricasulo et à revenir sur Kenan. Lorsque je l’ai doublé, je roulais régulièrement en 1'39.6. Je ne me sentais pas à l’aise avec l’avant et c’est pourquoi je n’ai pas pu me montrer plus rapide. Kenan a été très incisif dans les derniers tours. J’ai tout tenté — la marque sur mon cuir peut en témoigner — et j’ai failli chuter. Je savais que de finir second était la meilleure option. »